Je me moque personnellement des controverses, parsemées d'allégations  vertueuses et moralisatrices, concernant les droits d'auteurs et de majors boulimiques devant effectuer une désintox brutale, car soudaine et non souhaitée, de leur addiction, bien ancrée, à une croissance perpétuelle de leur manne financière, qui elle bien sûr, n'a rien à voir avec l'abattage abrutissant des moyens médias usant de toutes les ficelles (cordes ?) afin de normaliser une certaine forme d'art, dont certains sans sourire se targuent d'être un voir Le médium par leur habileté, en réalité, à satisfaire les besoins induits par le conditionnement constant des esprits, c'est à dire le plus souvent de masses d'esprits pré-orientées, cherchant à se rassasier de leur faim d'être, Etre, du sens même d'être, qui leur est déniée par leur (pardon notre) rabaissement au simple rôle d'outil économique ... travail, salaire, achat, croissance, ou encore  travail, salaire, achat, bénéfices, mais pour qui ? et pourquoi ?  Ne parlons pas même pas de ceux et celles ici et ailleurs, laissés sur le côté, car ne faisant varier cette logique implacable et meurtrière qu'en cas de troubles, généralement meurtriers eux aussi, mais tellement fédérateurs, pour de nouvelles manipulations des émotions.

Il faut néanmoins et avec la plus grande vigueur, le plus grand courage, et bien sûr la plus grande intelligence et ingéniosité, résister à tout ce qui concerne les atteintes insistantes, répétées, violentes ou imbéciles, aux fondements des moyens qui permettent à chacun de s'extraire d'un nivellement dévastateur et autoritaire par des autorités uniquement autorisées par nous dans notre ensemble, et qui s'attache, bizzarement, avec constance,  à nous attaquer individuellement.

A.B.