Bonjour,
merci pour votre curiosité et le défrichage de jungle électronique que vous proposez. Le site est intéressant, le travail sous contrainte prend souvent forme de bon laboratoire. Comme un OuPhoPO.
Cependant, votre description de la contrainte est un peu approximative.
La valeur exprimée en mm que l'artiste se contraint à faire varier d'un seul millimètre par jour n'est pas "l'ouverture" comme vous l'écrivez mais la distance focale. Cette valeur, qui est une valeur utilisé en optique, permet en photo (et pour résumer) d'évaluer l'angle de champ embrasé par l'objectif. Plus la valeur est petite plus l'angle et grand, plus la valeur et grande, plus l'angle se réduit, "on zoome". Effectivement, la variation de cette valeur affecte aussi la perception des perspectives. Plus la distance focale est grande, plus les plans semblent aplatis.
L'ouverture n'a rien à voir avec ça. C'est un valeur indépendante qui permet de quantifier l'ouverture du diaphragme, c'est à dire de savoir quelle quantité de lumière passera par l'objectif. Ca s'exprime en "f" : f1.4, f2,...f16.... Là encore les quantités sont "inversées", plus le chiffre est grand et plus le diaphragme est fermé, laisse passer moins de lumière et vice versa. La variation de cette valeur conditionnée par la lumière ambiante conditionne la profondeur de champs, c'est à dire la distance sur laquelle les objets paraissent net. On peut donc aussi la contrôler (en accord avec la vitesse d'obturation avec laquelle elle est couplée) pour obtenir des effets différents et jouer avec le net/flou.
Ma précision est plus longue que je ne le pensais, mais elle sera peut-être plus informative que chiante.
Et vive la photo, voilà.