On pourrait aussi sans trop se forcer faire remonter la tendance à plonger les icones Marvel et DC dans des univers noirs et violents aux années 80 : Chris Claremont (X-men), Todd McFarlane (Spiderman), Frank Miller (Daredevil, Elektra, Batman,...), etc... Ce ton adulte s'est peut-être davantage retrouvé chez d'autres éditeurs (Vertigo, Image,...) dans les années 90, mais le terrain avait quand même été bien préparé.

Sur l'inspiration hollywoodienne par le comics, l'industrie du cinéma parait préférer faire de gros films hypertophiés en puisant dans la mythologie super-héroïque, conçue pourtant à l'origine dans une logique de feuilleton, plutôt que de se risquer à adapter des one-shot, même avec des super-héros (sauf oeuvre culte - cf Frank Miller ou Alan Moore).
Si on se tourne vers ce patrimoine rassurant, ce n'est vraisemblablement pas parce qu'Hollywood fait confiance à ses scénaristes pour lui faire gagner des millions avec de nouvelles histoires. Alors aller chercher ceux des comics...