Si le système de rémunération via le droit d'auteur ou le copyright n'est pas réformé dans son ensemble,aucun artiste de "demain"ne se sentira concerné par le "piratage".Qui peut encore croire qu'il existe un marché du disque ? peut être les mêmes qui croient encore que la pub fait vendre,que la radio a un avenir,que la presse écrite va toujours exister,que les majors font de la culture.Le calcul est pourtant simple à faire,un artiste "signé" touche entre 4 et 12 pour cent du prix hors taxes d'un cd(pourcentage variable selon la notoriété )pour un petit nouveau ,çà sera 4 pour cent,mais il s'agit de "royalties,non de "droit d'auteur",donc,quand l'artiste encaisse 4 euros,la maison de disque en encaisse 96,elle justifiera cela en coût de production et d'achat d'espace de pub,mais 'faire" un buzz ,sur myspace est de nos jours gratuit et offre plus de crèdibilité pour "l'artiste " qu'un spot sur tF1,nous pouvons même noter que certaines nouvelles prod,sont étiquetées "dècouvert sur myspace",ce qui est souvent totalement faux,c'est un argument marketing qui à lui seul exprime le paradoxe  et la flamboyante imposture des majors,l'artiste d'aujourd'hui fait tout tout seul,chez lui ,à ses frais,pourquoi cèderait il 96 pourcent à une majors.Pour le "droit d'auteur",l'éditeur lui,ponctionnera 50 pour cent de ce que rapportera une "oeuvre",la "sacem" au passage ,prèlèvera aussi son pourcentage pour "frais de gestion".Étrangement,si ,tel un artisan,un artiste souhaite crèer ,fabriquer,vendre son travail directement via le système "d'auto entrepreneur",comme cela est possible pour n'importe quoi d"autre,la loi le lui interdit..étonnant non?