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Les archivistes refusent de perdre la mémoire
Les professionnels rejettent l?article 17 de la directive européenne visant à «supprimer ou anonymiser les données personnelles».
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Je trouve que la deuxième affiche est un total contresens.
Le slogan évoque l'engagement individuel alors que la photo est celle d'une manifestation, autrement dit un engagement collectif, dans lequel c'est le nombre qui fait sens et non pas le nom de chaque individu qu'on ne connait généralement pas (à part celui de J.F.Copé dans une manif pour tous mais c'est une autre histoire...).
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Je trouve que la deuxième affiche est un total contresens.
Le slogan évoque l'engagement individuel alors que la photo est celle d'une manifestation, autrement dit un engagement collectif, dans lequel c'est le nombre qui fait sens et non pas le nom de chaque individu qu'on ne connait généralement pas (à part celui de J.F.Copé dans une manif pour tous mais c'est une autre histoire...).
Ouais… remarque la première affiche est nulle aussi.
aka ParisForce sur Raging Thunder II /iPhone, internet multiplayer. :-D
minicheck.tumblr.com
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Oui mais le travail des historiens et des archivistes passe aussi énormément par l'études des documents personnels (mémoires, journaux intimes, lettres). Alors c'est vrai que du point de vue de la reconstitution historique, donner a chacun le droit de réécrire son histoire peu poser problème.
Maintenant à l'époque on pouvait brûler ses vieilles lettres, réécrire ses mémoires donc pour moi leur point est toujours un peu bancale. Mais je peut comprendre la logique derrière.
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« Ce n’est pas le lobby des archivistes qui va faire la loi. »
Oui c'est vrai qu'ils sont totalement imperméables aux lobbies à Starsbourg/Bruxelles,
on a de la chance
Dernière modification par gégé (20-06-2013 09:43:22)
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Pour reprendre un exemple cité dans le podcast d'écran à ce sujet, ce qui pose problème c'est l'effacement, dans des délais relativement courts, de données utiles :
- au citoyen lui-même.
- à l'historien ensuite.
Je prends un exemple tiré du podcast : le registre des élèves d'une école doit être conservé car il permet d'établir des certificats de scolarité. Ils sont parfois demandés 40 ou 50 ans après la sortie de l'école, notamment quand des ressortissants étrangers souhaitent se faire naturaliser.
Si on supprime ces données (peu importe quelles soient sous format papier ou informatique), mettons au bout de 10 ans en arguant du droit à l'oubli, on met dans l'embarras les individus et globalement on se prive d'un bon outil pour des recherches futures (histoire de l'enseignement, histoire d'un village, biographie d'une personnalité...).
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autre, mais ils sont nombreux.
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