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Les pirates n'ont pas (assez) peur de la riposte
Alors que l'IFPI publie un rapport alarmiste sur la musique en 2008, une nouvelle étude met en doute l'efficacité du système de riposte graduée sur les adeptes du téléchargement illégal.
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Le contrôle par la peur, encore et toujours.
Un grand building. Chaque jour, les employés sortent du bâtiment et doivent traverser la rue pour aller de l'autre côté et attendre le bus qui les reconduira chez eux. Or, le passage pour piéton se trouve à 200 mètres de l'entrée du building. Est-ce que les employés vont marcher 200 mètres pour rejoindre le passage et re-marcher 200 mètres pour revenir à l'arrêt de bus? Ou est-ce que les employés vont simplement traverser la chaussée en ligne droite pour parvenir à l'arrêt? A votre avis?
Les solutions à ce problème?
1) Placer un gendarme en face du building qui obligera, sous peine d'amendes, les employés à marcher les 400 mètres.
2) Déplacer le passage pour piéton et le mettre entre le building et l'arrêt de bus.
Depuis qu'il existe des sites comme Jiwa.fr ou Deezer.com, voilà 6 mois que je n'ai pas téléchargé un seul mp3.
Dernière modification par thammas (19-01-2009 19:20:52)
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De toutes façons ça reste une atteinte au droit d'accès à l'information et à la liberté d'expression la coupure d'Internet, de plus sans passer par la case juge, c'est clairement n'importe quoi cette idée.
Sans parler des spam se faisant passer pour des avertissements qui ont déjà commencé à circuler.
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Windows has no users. It has hostages.
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C'est simple... on parle d'industrie du disque, et pas de musique
comme on parle de marché et de travailleurs, et pas d'humains...
L'erreur est si grosse qu'on ne la voit même pas...
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Peur de la riposte graduée ? mdr... Tous ceux qui téléchargent savent qu'il est facile d'éviter de se faire repérer. VPN, réseaux cryptés, il y a des tas de solutions techniques que seule Mme Albanel et ses conseillers semblent ignorer.
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Il n'empêche, alors que je pensais que les Majors perdaient leur temps dans leur lutte contre le téléchargement, pour la première fois depuis 8 ans, je commence à douter de cette certitude (c'est un oxymore), particulièrement lorsque je me connecte à Emule (ce qui reste à ce stade légal, je le rappelle) :
Presque plus aucun serveur valide !
Presque plus d'utilisateurs !
Presque plus de fichiers (sans parler du fait que ceux en ligne sont souvent bidonnés) !
Peut-être ais je mal vieilli et raté les nouvelles évolutions du Peer to Peer, mais au moins en ce qui concerne Emule, qui restera la bête noire du téléchargement des années 2002/2007, la bataille est perdue pour les "pirates".
Le Petit Nicolas (mais en Plus Grand)
http://www.grandnicolas.com
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La quoi ?
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Le hold up réalisé par l’industrie du disque et de l’électronique avec le CD dans les années quatre vingt est aujourd’hui irréalisable et l’histoire récente des standard, mort né, de reproduction le prouve. Les électroniciens le savent, trop d’investissement sans retour, les producteurs ne l’ont toujours pas compris. La revue « Stereophile » dans un numéro récent a résumé la situation : l’industrie informatique a mangé les éditeurs au déjeuner et s’apprête à manger les électroniciens au diner. Le problème est que les éditeurs de contenus ne l’ont toujours pas compris alors que les électroniciens si.
La course effrénée à la dématérialisation des éditeurs européens est la conséquence logique de trois paramètres :
1. La qualité de reproduction sonore n’a cessé d’être dégradée au cours du temps
2. Le numérique et ses multiples standards défunts ont entrainé une temporalisation forte de la musique. D’une émotion c’est devenu un produit jetable
3. L’inefficacité économique de l’industrie du disque génère des prix de ventes de plus en plus élevés pour une qualité de plus en plus médiocre.
Le prix de l’offre musicale servie n’a cessé d’augmenter tout en offrant une qualité de production de plus en plus médiocre. Dans toute industrie une décorélation aussi forte entre la qualité et le prix entraine, dans une économie libérale, la création d’un nouveau modèle. Ce modèle est celui du téléchargement gratuit ou à prix fixe. Le modèle initial du téléchargement étant le « peer to peer » gratuit il fallait pour leurs promoteurs une plateforme à faible coût d’opération quitte à dégrader la qualité. Ceux-ci vivant leur modèle comme un complément aux enregistrements audio traditionnels. Les éditeurs après avoir combattu le modèle en ont compris les avantages, coût de production plus faible –qualité moindre- et coût de distribution quasiment inexistant, voilà de quoi préserver ses marges dans un volume en forte baisse en abandonnant définitivement l’émotion musicale. La musique est dès lors banalisée; les auteurs et les compositeurs s’en émeuvent à juste titre
Le problème, maintenant, est que les clients ne sont pas prêt à payer pour des produits de mauvaise qualité et donc les maisons de disques en font les frais. Quelque soit l’industrie la recette pour remonter est toujours la même augmenter la qualité du produit et renforcer le réseau de distribution de promotion : bref le contraire de la voie choisi par les industries musicales.
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[...]
Peut-être ais je mal vieilli et raté les nouvelles évolutions du Peer to Peer, mais au moins en ce qui concerne Emule, qui restera la bête noire du téléchargement des années 2002/2007, la bataille est perdue pour les "pirates".
Emule a très largement été remplacé par bittorrent (qui lui est supérieur techniqument et est bien plus adapté) et ce depuis au moins 3 ou 4 ans.
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eut-être ais je mal vieilli et raté les nouvelles évolutions du Peer to Peer, mais au moins en ce qui concerne Emule, qui restera la bête noire du téléchargement des années 2002/2007, la bataille est perdue pour les "pirates".
(On a inventé le P2P anonyme, les réseaux cryptés, etc..)
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Il y a, me semble-t-il, des leçons à tirer du décrochage de l'industrie liée à la distribution de la culture et la création. A l'inverse de dupdup, je ne pense pas que la baisse de la qualité technique soit la cause du piratage. Le pari fait de la haute définition dans l'image et le son (qui se souvient encore du super cd audio lancé à l'époque du Mp3?)démonte un fantasme du marketing: Je me souviens, dans les 80', d'une vanne des français dans un salon audi0visuel: une nouvelle tv HD 16/9 qui provoqua l'admiration du grand public... qui s'avéra une banale image Secam changée en rectangle avec deux bandes noires adhésives... le gros de la troupe ne voit pas la haute définition, et bien que sensible aux avancées, cherche avant tout des contenus qui la touchent. La diffusion gratuite s'est fait en un premiers temps sur des standards exécrables... jusqu'à l'arrivée de Maître Divx, défini comme HD sur le net, et pourtant bien inférieur à un DVD. C'est pourtant suffisant pour apprécier un chef d'œuvre.
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IPeut-être ais je mal vieilli et raté les nouvelles évolutions du Peer to Peer, mais au moins en ce qui concerne Emule, qui restera la bête noire du téléchargement des années 2002/2007, la bataille est perdue pour les "pirates".
La bataille du siècle dernier peut-être...
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