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#1 25-04-2009 14:48:30

Ecrans.fr
Administrateur
Inscription : 25-06-2007
Messages : 1 000

Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

Menée de 1960 à 1963, l?expérience eut un retentissement exceptionnel.

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#2 25-04-2009 16:01:56

Percy
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Inscription : 25-04-2009
Messages : 1

Re : Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

Il serait tout de même plus honnête de citer le film "I comme Icare", d'Henri Verneuil avec Yves Montand, de 1979, dont l'une des scènes majeures est précisément la restitution de ces "expériences"...

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#3 25-04-2009 16:26:37

carwin
Nouveau membre
Inscription : 25-04-2009
Messages : 2

Re : Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

Et même pas une toute petite référence à Icare dans cet article...
En même temps, je vous parle d'un temps que les moins de

(edit: ounaide par ^ comme disent les jeunes)

Dernière modification par carwin (25-04-2009 16:28:16)

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#4 25-04-2009 16:57:57

g_marc
Habitué
Inscription : 16-08-2008
Messages : 281

Re : Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

Le philosophe Michel Terestchenko, qui a écrit Un si fragile vernis d’humanité, souligne un autre aspect : « Si les sujets de Milgram obéissaient, ils souffraient aussi : ils transpiraient, se montraient nerveux. Ce ne sont pas des robots, ils ne ressemblent en rien à Eichmann. »

Mais les trois mille soudards des quatre groupes d'intervention qui commettaient les pires exactions à l'arrière des lignes d'assaut de la Wehrmacht sur le front de l'Est (opération Barbarossa en 1941), eux aussi souffraient !

C'était d'ailleurs là le premier soucis du standartenführer Ohlendorf,  le commandant de l'einsatzgruppe D, lequel avait constaté le désarroi et la détresse des exécuteurs qui, dans les plupart des cas, n'étaient en mesure d'agir qu'une fois bourrés d'alcool ! En sorte qu'Ohlendorf, national-socialiste notoire, mais homme éduqué et excellent commandant, prenait soin d'encadrer au mieux son personnel — ce qu'on appellerait aujourd'hui un soutien psychologique — et veillait à ce que chaque soldat ne fût pas mêler à trop d'exécutions, cela afin d'éviter déprimes, suicides et pétages de plombs divers. Otto Ohlendorf s'en expliquera d'autre part très bien à son procès et je n'ai pas connaissance que son propos sur la question eût été sérieusement mis en doute. D'autant plus qu'il fut probablement le seul à oser jouer franc jeu jusqu'au bout à Nuremberg, ce qui ne lui évitera pas la corde, mais il le savait. (Voir aussi, sur la question, le travail de G. Knopp chez Bertelsmann ou aux Presses de la Cité.)

Comme disait l'autre, et n'en déplaise à Terestchenko : « Le mal ne se laisse pas figurer . »

Et puis d'ailleurs — et c'est aussi cela le propos d'Arendt (ce qui ne lui valut pas que des amis) — le mal, qu'est-ce que c'est ? Vous avez de la chance de le savoir, parce que moi...

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#5 26-04-2009 00:02:43

soi
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Inscription : 25-04-2009
Messages : 3

Re : Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

Je me permets de signaler que cette expérience ne s'est pas limitée à ce qui en est présenté mais a eu des variantes,que l'étude s'est étendue, complétée, notamment il y a celle où il est constaté qu'une contre autorité fait que personne n'obéit .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram

http://fr.wikipedia.org/wiki/Variantes_ … de_Milgram

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#6 26-04-2009 08:11:25

Alguy
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Inscription : 26-04-2009
Messages : 2

Re : Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

Cet article m'amène à penser que c'est peut-être dans cette optique qu'il faut placer la plupart de ceux que l'on a appelé entre 1940 et 1944, les "collaborateurs".
Cette pensée n'a pas pour objet de les excuser mais d'essayer de comprendre leur démarche. De plus, comme pour certains Allemands à partir de 1936, elle ne peut pas expliquer le comportement de certains, en particuliers ceux qui, de sang froid et en toute connaissance de cause, ont relayé l'idéologie nazie.

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#7 28-04-2009 17:09:29

LaMirabelle
Habitué
Inscription : 28-11-2008
Messages : 760
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Re : Stanley Milgram, le test de la banalité du mal

L'être humain est ainsi fait qu'il se dit : nous vivons en démocratie, si le sujet était en danger, l'expérience serait interrompue.

Donc pour moi l'expérience est faussée.
IL faudrait réitérer l'expérience avec un acteur désocialisé (est-ce que ça existe ?) afin que ce présupposé (bien sensé après tout) disparaisse. Et là on pourra avoir des résultats plus parlants.


Mon blog bilingue d'illustration et de photo : http://www.leblogdelamirabelle.net
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