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Hadopi 2, au pas de télécharge
Après moult rebondissements, la loi instaurant des sanctions contre les internautes pirates devrait être votée demain. Saga.
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10 ceusses que nos lobby...lobot... amis pro-hadopistes forumeurs rebranchent leur clavier pour venir crier victoire (humour...) ici demain...
Certes ils devront repartir la queue basse quelques semaines plus tard quand le conseil constitutionnel refoutra le tout à la poubelle, mais en attendant qu'est-ce-qu'ils vont nous barber
Dernière modification par gégé (14-09-2009 12:53:25)
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Certes ils devront repartir la queue basse quelques semaines plus tard quand le conseil constitutionnel refoutra le tout à la poubelle, mais en attendant qu'est-ce-qu'ils vont nous barber
Franchement, j'aurais la même position que P.Bloche: Le conseil constitutionnel, c'est pas encore gagné.
Autant y'a des points qui sont débatable. Autant ils sont loin d'être aussi évident que pour HADOPI1. Du coup je ne m'avancerais pas sur la décision du CC, même si j'espère très fort.
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Hadopi 2, au pas de télécharge ... Ou quand majorité rime avec imbécillité ! Ceci aussi : Citation de Ralph Waldo Emerson : "L'histoire est pleine, jusqu'à ce jour, de l'imbécillité des rois et de celle des gouvernants. C'est une classe de gens à prendre en pitié, car ils ne savent pas ce qu'ils doivent faire."
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La bonne nouvelle de l'histoire, c'est qu'on aboutit à NosDeputes.fr (né de députés godillots créé pendant le débat Hadopi). En tout cas bravo à Astrid G. pour ses mois de couverture attentive des débats entourant Hadopi !
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blog : http://www.hyperbate.com/dernier/
mais : http://www.savants.fr/
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Hadopi ca suffit!
le mieux arreter d'acheter disques,dvd,ect
je suis musicien ,et quand je vois le tableau
et ben pour faire la promotion de ma musique
je me tourne plutot vers JAMENDO (musique en téléchargement libre et légal) , MYSPACE ect les gens écoute et te donne ce qu'ils veulent ,évidement il y en a qui ne donne rien mais ca ce n'est pas d'aujourd'hui et puis tout le monde n'a pas forcement beaucoup de thunes. est ce que cela doit les couper de la culture bien sur que non.
sans artistes pas de public(consommateurs pour les majors)et sans public pas d'artistes , etre téléchargés veut dire que nous sommes écoutés ca nous fait de la pub on va pas s'en plaindre.
une chose est sur ils ne prennent pas le bon chemin avec leurs (lois ,sanctions, repression ,riposte gradué ,coupure d'internet ect) ca ne sonne pas très culturel touts ces mots la didon.
allez
rendez vous sur jamendo, myspace, ou autres sites d'échanges et de partages de musiques libres d'etres écoutés après ca sert a ca on ne la fait pas pour nous quand meme sinon quel intéret;
a+ dans le bus
YinYang
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le mieux arreter d'acheter disques,dvd,ect
Je le répète, je pense que le boycott est la pire des solutions.
Tout d'abord, parce que comme les enfants, vous commencez par vous punir vous même en vous privant d'un plaisir (même si on trouve plein de trucs bien hors du circuit standard).
Ensuite parce que le boycott ne sera jamais suivi par le grand public. Cela restera donc toujours un élément marginal.
Enfin, car quand bien même le boycott aurais un effet sur les ventes, cela ne feras que donner du grain à moudre aux ayant-droits: "Le téléchargement fait baisser nos ventes: regardez on a les chiffres!, HADOPI ne suffit pas, il faut taper plus fort".
je me tourne plutot vers JAMENDO (musique en téléchargement libre et légal) , MYSPACE ect les gens écoute et te donne ce qu'ils veulent ,évidement il y en a qui ne donne rien mais ca ce n'est pas d'aujourd'hui et puis tout le monde n'a pas forcement beaucoup de thunes. est ce que cela doit les couper de la culture bien sur que non.
Ca par contre c'est bien, encouragé les autres formes de consommations.
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pendant ce temps, les pirates de la finance, "téléchargent" toujours autant ...
Heureusement que notre petit Nicolas va y mettre fermement de l'ordre à Pittsburgh
Ce sera donnant-donnant : de la 'vertu' partout, ou nulle part , c'est ça aussi la mondialisation
anecdotiquement , je reste éffaré que un chanteur jouant quand meme dans la cour des petits, comme Enrico Macias (ami/soutien de notre président) puisse avoir amassé autant avec le systeme en place ! au point que perdre "plusieurs dizaines de millions d’euros" , en fricotant avec Madoff , paradis fiscaux etc..., ne le mette pas illico sur la paille
bref, on comprend mieux pourquoi ils veulent préserver leur gros bifteck , par tous les moyens
Dernière modification par Bird (14-09-2009 16:48:23)
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encore on est pas aux usa, ou simplement démarrez emule ou bittorent et vous recevez un courrier de votre FAI
Dernière modification par stanley (14-09-2009 18:05:21)
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"Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage."
NS est un ardent utilisateur de ce vieil adage.
Mais lui ça ne lui sert pas à être meilleur.
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Concernant l'avis du CC. Tout dépendra des éléments qui n'avaient pas été mis en avant par le CC lors de HADOPI 1 (avis de "Maitre Eolas). Car il y avait matière à rire la première fois, ce coup-ci les articles sont plus tordu que la première fois ... donc si jamais le CC vois là une manière de contourner le problème ils peuvent mal le prendre et sanctionner en retour.
Pour ma part, je fais confiance au CC qui reste un des rares garant de notre constitution et de la démocratie en France. Ils ne sanctionnent pas en fonction du parti porteur de la loi mais en fonction du contenue, ce qui est à mon sens, à la base, le boulot des députés.
Car il ne faut pas oublier une chose, nous n'avons plus des députés ! Nous avons des moutons. C'est là la grande tristesse pour moi, jeune citoyen.
A l'école on nous conte l'histoire de la démocratie, puis après quand on voit l'excuse qui nous sert d'assemblé et donc de démocratie.
J'ai envie de pleurer quand je vois ce qu'est devenu notre belle démocratie.
PS: La partie historique de notre démocratique qui me plait le plus, c'est celle ou c'était non pas bipolaire mais tri-polaire. Là au moins il y avait un certain jeu démocratique.
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On peut penser que l'histoire est déjà jouée, en ce sens que, avec tout le battage et le débat qu'il y a eu, les lignes sont déjà figées et rigidifiées :
- ceux qui ne téléchargeaient par principe se sentiront légitimés de continuer à ne pas le faire
- ceux qui ne téléchargeaient pas par ignorance, vont se dire "et pourquoi pas ?" (il est bien connu qu'il suffit de défendre aux gens de faire quelque chose...)
- ceux qui téléchargeaient comme des malades, se sont déjà mis aux technologies sécurisées et continueront à agir totalement à l'abri
- les noobs, les jeunots, ceux qui téléchargouillaient sans trop connaitre d'informatique, maintenant sont parfaitement au courant de l'existence des techniques d'anonymat alors mêmes qu'il ignoraient jusqu'a leur existence
De l'autre coté de la rivière !
- les jeunes artistes, le futur de notre culture, auront maintenant parfaitement intégré qu'on ne fait pas la guerre à son public, et se tourneront de plus en plus vers d'autres voies (les concerts, les réseaux sociaux, etc...)
- les vieux artistes qui vivent de leurs rente, continuront à séduire leur public de fans et des générations pré-internet, mais seront boudés par les jeunes qui déjà avaient naturellement tendance à les trouver has been, les percevront cette fois carrèment de l'autre coté de la barricade, comme des "ennemis de classe" (pour parler comme ça)
- les intérmédiaires, à faire la guerre à leur public, (genre interview de Mr Negre, ou pire celle du SNEP qui compare les "pirates" à des "collabos"...), acheveront de se discréditer, et devront dans un futur proche faire un virage sur l'aile et tenter une opération séduction qui leur coutera cher et arrivera trop tard, pour tenter de regagner leur public
- les politiques auront exposé sur la place publique leur ignorance crasse de la question (du genre Mme Anefe et son parefeu dans openoffice), les collusions (du genre du licenciement de Mr Bourreau de tf1),et l'antidémocratisme d'une loi shootée par le CC pour des motifs plus que lourds.
Les jeunes, qui se sentent à tort ou à raison visés par hadopi, sauront avoir de la memoire lors de prochaine election
Bref, l'enjeu de ce vote c'est juste et uniquement de sauver ce qui reste à sauver, a savoir sauver la face et l'orgueil de l'initiateur de cette loi...
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Je le répète, je pense que le boycott est la pire des solutions.
Je suis de l'avis contraire.
Non seulement parce que le boycott, qui est l'equivalent consumeriste du "voter avec ses pieds", et par nature un acte démocratique, et est le meilleur moyen d'exprimer un mécontentement et de faire pression.
Quand on n'aime pas un élu, on ne vote pas pour lui, quand on n'aime pas un produit ou une firme, on n'achete pas ses produits.
Le boycott, en soi, est exactement comme le droit de vote : une seule voix, ne sert à rien, le boycott d'un seul ne sert à rien. La voix d'une minorité fait bouger les choses, le boycott d'une minorité fait bouger les choses. La voix de la majorité bouleverse tout, comme le fait un boycott massif.
Apres, que le boycott soit suivi ou pas, c'est une autre question. De toutes les façons, les "services communications" des majors trouveront tous les sophismes pour dire ce qu'ils veulent dire. Mais ce qui est sur, c'est que si il n'y a pas de boycott, si peu que ce soit, ils comprendront qu'ils peuvent dire et faire n'importe quoi, le public se laissera faire comme des gentils moutons, ce qui ne peut que les encourager à continuer. S'il y a un boycott, meme faible, ils pourront le prendre comme un signal a prendre en compte le moment venu, car il n'y que le rapport de force qui peut compter.
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Je suis artiste et internaute passionnée de musique et d'informatique depuis des lustres... j'ai écrit quelques mots sur le sujet... mais... depuis toujours dans l'industrie chacun sa place : la mienne (celle de nombreux artistes) ? chante et tais-toi ! Laisse-faire les pros....
Pour commenter brièvement cet article, il me semble raisonnable de dire que c'est à l'industrie de la musique enregistrée et du cinéma de s'adapter à l'évolution de l'humanité et non le contraire, aucune loi, taxe, règlementation... n'entraînera un retour en arrière... allons de l'avant ! écrivons le futur ! ces allusions (comparaisons avec) à la collaboration me choquent profondément...
http://www.dianetell.com/saint-hadopi-priez-pour-nous/
http://www.dianetell.com/de-la-cassette … oi-hadopi/
Je termine par une citation de Paul Krugman à méditer :
« Lorsqu’on partage un bien matériel, il se divise. Lorsqu’on partage un bien immatériel, il se multiplie. »
« Octet après octet, tout ce qui peut-être numérisé sera numérisé, rendant la propriété intellectuelle toujours plus facile à copier et toujours plus difficile à vendre plus cher qu’un prix nominal. Et nous devrons trouver les modèles économiques et les modèles d’affaires qui prennent cette réalité en compte »
— Paul Krugman
Dernière modification par dianaros (15-09-2009 09:41:14)
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ah mais faut pas dire des choses comme ça, ou la télé française va vous ranger dans la case infréquentable comme si vous aviez embrassé Dieudonné
plaisanterie mise à part, la photo radieuse/irradiante en Honda cube sur votre blog m'a déjà éclairé pour la journée
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HADOPI produit tout le contraire de ce qu'elle condamne. Le vrai problème est l'industrie du disque qui monopolise les bénéfices au détriment de l'artiste et du consommateur. Nulle surprise à ce que ce dernier investisse dans du matériel informatique performant, qui lui permet de télécharger furtivement. Pour l'instant ces logiciels sont libres d'accès, mais devant les sanctions encourues, elle deviendront probablement payantes, produisant une véritable industrie du piratage (rendez-vous sur le site de Contre-Feux qui consacre un formidable article à ce sujet). Bref, le problème n'est pas le piratage, mais la taxation excessive de l'industrie musicale! A savoir quand même que Mitterand a au moins le mérite d'évoquer la baisse du prix des titres téléchargeables (aujourd'hui au prix d'un disque neuf!!)
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1. je me vois mal boycotter quoique ce soit… j'achète quasiment rien qui provienne de major (ou très peu)
2. boycotter signifie écouter moins de choses nouvelles ? ah non !
3. premier post de cathy812 : tout à fait d'accord
4. à propos de l'industrie du cinéma, il faut qu'ils se rendent quand même compte qu'ils sont la seule industrie où la deuxième édition coûte le double de la première : ex: place ciné = 9€, achat dvd 6 mois après = 20€ ou +.
par comparaison, livre : 1e édition = 15-20€, sortie poche = 6-9€.
il y a une major qui a eu l'initiative cette année de sortir des dvds avec "le film, rien que le film". très bien. pourquoi ce système n'est pas généralisé ?
Donc, pour moi l'industrie ciné est quasi l'unique responsable de la baisse de ses bénéfices (edit: et l'encouragement au téléchargement).
+ offres de téléchargement légal ridicules : les majors attendent simplement qu'iTunes fasse le travail. et après, elles sont du genre à chouiner parce qu'elles n'ont pas le contrôle de leur distribution… ahlala…
5. dans les commissions de discussion sur la rémunération des artistes, il n'y a pas de représentant du public. vous trouvez ça normal, M. Mitterand ? vous comptez vous bouger le cul ? non ? ah bon.
Dernière modification par kio (15-09-2009 16:30:44)
aka ParisForce sur Raging Thunder II /iPhone, internet multiplayer. :-D
minicheck.tumblr.com
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En réponse à WiZZarD !
Vous dites : "Bref, le problème n'est pas le piratage, mais la taxation excessive de l'industrie musicale!"
Vous avez raison de parler de prix. Les grandes inconnues de l’industrie de la musique enregistrée sont les prix. A mon très humble avis d’artiste c’est la base du problème. Quelle est (1) la valeur d’un enregistrement, (2)d’un phonogramme, (3)d’un fichier ?
1) La valeur de l’enregistrement
Un enregistrement est-t-il un produit ? Oui mais pas un produit comme les autres. Le coût de réalisation d’un enregistrement ne joue pas sur le prix payé par les consommateurs pour l’acquisition de cet enregistrement. Ce qui n’est pas le cas d'un sac à main, d'une voiture, d'une maison… On peut investir 10 000€, 100 000€ ou 1 000 000€ dans la production d’un album, à l’arrivée, il sera vendu au même prix. Quel prix ? Celui du marché ? Le bât blesse.
2) La valeur d’un phonogramme.
Le phonogramme est l’objet. La reproduction de l’enregistrement sur un support physique (du 78tours au CD). Une chose que l’on peut acheter, posséder et ranger dans sa discothèque. L’industrie joue au yoyo avec les prix depuis des années. A un point critique depuis l’arrivée du format CD. Le même album sur un support identique est vendu tantôt prix vert, ensuite full price, prix découverte, prix vu à la télé, prix exclusif, prix club, de nouveau full price, puis mid price durée limitée, puis low budget, puis ré-édité en mid- price, puis re full price… Bref. Des pages d’abattements dans un contrat d’artiste ou de licence décrivent toutes ces possibilités en full détails et le tout se conclut par un formidable : « sur tous supports connus ou inconnus… ». Peu importe. A l’arrivée, le consommateur a une idée confuse de la valeur d’un phonogramme. On peut le comprendre. Une place de ciné vaut + ou - « y ». Le prix d’un livre varie en fonction de la qualité du support physique (livre de poche, beau livre, impression sur papier spécial, livre d’art…).
Je viens tout juste d’acheter sur le site de la FNAC une nouveauté : « On n'est pas là pour se faire engueuler - Livre disque - Edition limitée – Prix - TTC 19,99 », livraison gratuite Colissimo. A l’intérieur, deux CD, un livre couleur de 60 pages avec couverture rigide, un très bel objet. Tous les chanteurs côtés de Paris y ont participé. Une grosse prod. comme on dit. A côté de cela, mon dernier album Popeline (2005-CD boîtier cristal-livret 16 pages), est actuellement en vente sur le même site pour la modique somme de 21,80. Que voulez-vous que j’vous dise ? !!! Il est où le prix du marché ? On trouve tous les prix, n’importe quoi, n’importe comment, peu importe la qualité du support, la date de parution, la notoriété de l’artiste, le lieu de vente, la valeur de production ! J’en arrive à plaindre les commerciaux tentant d’expliquer aux acheteurs des magasins : comment ça marche !
3) La valeur d’un fichier.
Tout ce qui précède étant dit, quelle est la valeur d’un fichier ? Je crois que vous l’avez compris… de Zero à… 1.29€. Pour les fichiers téléchargeables. Ensuite vous avez la formule streaming. Deezer par exemple. Site légal. Si j’ai bien compris, Deezer reverse un pourcentage de leurs recettes publicitaires aux ayants-droits de millions de fichiers ou à leurs représentants (la Sacem pour les auteurs, compositeurs, éditeurs, -les majors pour les artistes majeurs, par exemple) et avec lesquels ils ont signé un accord. Bon. Je ne suis pas qualifiée pour dire ce que ça représente en gros ni combien de temps Deezer va durer, mais je suis certaine de ne pas pouvoir répondre à la question : combien vaut un fichier?
Quand je raconte tout ça à mon mari, épicier, il me dit que dans son épicerie, s’il changeait tous les 3 jours le prix de la moutarde, il aurait des problèmes de gestion de stock et avec la clientèle. Il ajoute toujours : « mais je ne suis qu’épicier » !
En conclusion, je dirais que cette industrie de la musique enregistrée aux méthodes arrogantes s’est auto-détruite et aujourd’hui, tout comme le monde de la finance, elle souhaite que le gouvernement lui vienne en aide sauf qu’elle n’a pas le même poids dans le paysage industriel mondial et qu’il est probable que cette loi sera votée pour faire plaisir à quelques uns (lobby?) puis non appliquée pour ne pas froisser quelques autres (électeurs?) et que le fond du problème ne sera pas réglé pour autant. De tous les temps les droits dits d’auteurs sont réglés sur le prix des supports et la quantité des ventes. Retirez l’un et l’autre vous n’avez plus grand chose sur laquelle évaluer la valeur de ces droits. Le problème il est là. C’est le bordel ! + qu’hier – que demain !
Au moment exact où j'écris ces lignes, je reçois un sms du Monde : "Dernière minute : L'assemblé adopte la nouvelle version de la loi Hadopi." On en reparle ?
Dernière modification par dianaros (15-09-2009 16:05:37)
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+1 @ dianaros
aka ParisForce sur Raging Thunder II /iPhone, internet multiplayer. :-D
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un album LP vinyl ( un 33 tours quoi !) , version 'Import US' , coutait 40 à 50 balles (6/7€) , chez Virgin/Fnac, jusqu'à sa quasi disparition au profit du CD, disons vers 1988 , en gros
les maisons de disques ont --monstrueusement-- augmenté les prix dans ces 20 dernieres années ; 3 fois le prix du vinyl, alors que dans le meme temps nos salaires n'ont pas du tout été multipliés par 3
alors un 'album' en version fichier 'dématérialisé', perso j'en donne pas plus de 5/6 euros et je suis tres serieux dans ce chiffrage
que les artistes se produisent/distribuent eux memes et ils y seront ,en plus ,gagnants sur ce prix !
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