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Microsoft joue la carte du libre
Le fondateur d'OpenStreetMap a été embauché chez Microsoft. Les premiers pas d'une collaboration qui peut sembler un peu contre-nature.
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Nous avons récemment publié un article sur notre site Urbamedia.com au sujet de la prolifération des interfaces cartographiques sur Internet. C'est une sorte de guide pour s'y retrouver et choisir l'outil le plus adapté à ses besoins : http://www.urbamedia.com/le-monde-a-portee-de-carte
On pourra poursuivre la visite en admirant l'évolution de la couverture du territoire européen par OSM : http://www.urbamedia.com/urbavideo-9-op … e-l-europe
Dernière modification par michaurel (25-11-2010 20:02:16)
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À compter d'une taille critique, un projet libre doit soit appartenir à une organisation non lucrative pouvant recevoir des subsides, soit devenir un consortium recevant des subsides.
L'introduction dans un projet libre de parties non libres entraîne un danger de captation de l'ensemble, comme la participation d'une entreprise commerciale entraîne un danger de dérive propriétaire par le jeu des concentrations, ce quelles que soient la taille et les volontés affichées de l'acteur initial (on l'a vu pour MysqlAB, SUN, ...). Fort heureusement, la plupart du temps les tentatives de captation aboutissent à un "fork" (dédoublement du projet), comme encore récemment avec LibreOffice.
Si OpenStreetMap arrive à réunir sous sa bannière un nombre suffisant d'acteurs de taille équivalente comme Microsoft(R) ou Yahoo!(R), le projet peut devenir un consortium à l'image d'Apache ou du W3 et sera alors normalement hors de danger, et de plus devrait bénéficier d'un financement direct pour ses ressources matérielles (serveurs, bande passante, ...).
J'ai bien dit /si/, /normalement/ et /devrait/.
De part les possibilités d'OpenStreetMap, chacun a plus à gagner à y apporter sa pierre et les données de géolocalisation susceptibles de servir ses intérêts, plutôt que de devoir supporter soi-même l'ensemble, que ce soit dans le développement ou le maintien ; la corrélation des données n'étant alors plus une question de propriété intellectuelle mais un /savoir/.
La seule chose que j'en sache, c'est qu'il n'y a rien de plus incertain que l'avenir
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