Il faut dire aussi que le groupe Clarín s'est emparé de la production de papier avec l'aide du dictateur Videla. L'entreprise "Papel Prensa", compagnie monopolique de la production de papier a été, pendant la dernière periode dictatorielle (1976-1983) exproprié de ses anciens actionnaires principaux (Famille Graiver) et en suite vendu à prix derrisoire aux éditeurs des principaux journaux de l'époque: "Calrín", "La Nación" et "La Razón" (rachetté par "Clarín"). Cette expropriation fait aujourd'hui objet d'un procès où la querelle est représentée par Mme. Lidia Papaleo de Graiver, veuve de l'ancien proprietaire de "Papel Prensa", assassiné avant l'expropriation de la compagnie. Mme Graiver dennonce avoir être enlevée, puis torturée par effectifs de l'appareil de l'état terroriste, pour acceder à la vente des actions de "Papel Prensa".

La "desinversión" dont parle l'article (c.à.d. diminution des compagnies en pouvoir de groupe Clarín) correspond à l'application de la loi sur les médias audiovisuels, debattue et approuvée par la parlement argentin en 2009. Loi qui remplece un ancien decret emis par la dictature. Cette loi a été inspirée de la legislation française regulatoire sur les médias.

J'espère que les argentins pourrons, enfin voir l'espace médiatique partagé et non plus en pouvoir de deux ou trois grands groupes économiques.