Rien ni personne ne remplacera jamais Steve Carrell. J'ai suivi toutes les versions de The Office, à commencer par la britannique originale. Il y a même eu une version québécoise absolument pourrie à faire honte.

Mais la série américaine était toujours sur la frontière entre ce qui est acceptable et ce qui vous fait dresser les cheveux sur la tête. Michael Scott pouvait dire les pires énormités avec un naturel confondant, et la minute d'après, avoir un geste touchant, quoique maladroit. Je ne sais pas comment l'acteur a pu arriver à un tel équilibre, mais quel talent. Une espèce de numéro qui nous tenait constamment en haleine. Parce que en dehors de l'intelligence d'un scénario, c'est encore le talent de l'acteur dans son interprétation qui fait la différence entre une excellent série, et une série qu'on oubliera jamais (comme Arrested Development, qui est un bijou d'absurdité qu'il est impossible de se sortir de la tête, même après des années).

Je vais regretter Michael Scott et sa façon d'aimer ses employés. Deangelo est déjà out (quel malade celui-là), et je ne vois pas qui pourra jamais me donner autant l'envie de revenir chaque semaine. À part Dwight