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Le polar et la manière
Le studio Rockstar sort «L.A. Noire», une plongée dans la peau d?un flic, qui exploite la matière cinématographique des «late forties» à Los Angeles.
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Oua ! Que de références ! C'est la classe !
Maintenant sous la confiture (qui a bon goût) la biscotte nous dit pas grand chose.
Que LA Noire c'est chouettos ? OK.
Qu'il utilise une nouvelle technologie rendant les visages plus vivants ? OK.
Que Rockstar domine le marché par une qualité d'écriture ? Thank you Einstein.
Certaines choses sont pourtant étonnantes dans LA Noire.
La relation adultérine complètement assumée du boy-scout héros marié et père de 2 filles. Je n'y connais pas grand chose mais d'aussi loin que je cherche je n'ai jamais vu cela dans un JV. Ou la première enquête, dans lequel c'est un juif qui a tué par haine un présumé antisémite. Ou l'évocation de la relation sexuelle d'un notable avec une fille de 13 ans qui témoigne naïvement à l'enquêteur de son agression qu'elle ne reconnaît pas comme telle.
C'est peut-être en ces choses étonnantes (LA Noire en réserve d'autres...) que Rockstar marque une réelle maturité et sa maîtrise du marché du loisir.
FibreTigre
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