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Nicolas, Seydoux que tu sors toutes ces bêtises ?
Alors qu'une table ronde au Sénat tentait de faire avancer le débat sur la création numérique, le président de Gaumont et de l'Alpa s'est distingué par ses raccourcis et ses conclusions simplistes.
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la République, c’est la morale, et le droit c’est la morale, et c’est le respect d’une certaine morale.
Oh! Mon Dieu! Cette incompréhension! L'état et la loi n'ont jamais représenté la morale. Il représente l'ordre et la discipline afin de maintenir en place une société acceptable pour le plus grand nombre.
Cela passe parfois par l'adoption de principe moraux (Tu ne tuera point). Mais l'état et la loi ne peuvent pas être la morale puisque la morale est par principe subjective! Un contre exemple: Oeuil pour Oeuil Dent pour Dent est un principe morale (on le trouve dans les textes religieux). Si la loi était la morale, un tueur doit être condamné à mort. Ce n'est pas le cas. Donc soit la loi n'est pas la morale, soit la morale étant subjective, la loi édicte des principes qui peuvent ressembler à "une" morale mais qui n'en sont pas une.
Dernière modification par Egmorn (17-01-2012 14:06:44)
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C'est marrant, je pensais que ce serait un ministre qui aurait rebondi sur le record de fréquentation des salles de ciné pour le corréler à Hadopi et donc justifier son fonctionnement. Comme quoi ils n'ont pas l'apanage de la mauvaise foi.
Bravo à Camille d'avoir su recadrer les parallèles douteux de N. Seydoux.
Un seul Ecrans vous manque, et le Net est dépeuplé.
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Pour continuer avec l'analogie de l'automobile, si M. Seydoux était président de Renault, il continuerait de fabriquer des 4L, et interviendrait devant le sénat pour imposer des limitations de vitesse à 70km/h sur autoroute pour que l'on arrête de doubler ses voitures.
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Un titre tordant et un final en apothéose avec une magnifique blague Carambar. Camille, ou comment se foutre de tous ces brasseurs d'air (au relents de naphtaline), sans en avoir l'air.
PS: Camille, une petite incruste dans un silence on joue prochainement ? Y a eu scission ou bien ?
We do what we must, because we can.
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Outre les douces conneries de Nicolas..
Moi j'aimerai qu'un jour on soit honnête dans ces sphères et qu'au lieu d'un « Comment garantir la rémunération des créateurs sans brider les échanges ni la créativité sur Internet ? » qui ne trompe personne, on organise une table ronde sur le thème « Comment garantir la rémunération des producteurs ? »
Dernière modification par xpi (17-01-2012 16:27:30)
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Oh, je suis désolée J'ai pas réussi à retrouver le texte original, mais je savais qu'il y avait une histoire de grandes dents...
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Avec plaisir ! Je vais aussi remplacer les crocos par des tigres dans l'article, histoire de bien faire.
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Om nom nom nom.
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@Camille : je connaissais la blague sous forme de drapeaux censés faire fuir les girafes. ;-)
Pour le graphe de la fréquentation, je trouve l'intervalle choisi bien trop court. Etablir une tendance à la hausse sur 3 ans seulement, c'est risqué.
Erwan Gaucher avait publié une version bien plus complète, remontant jusqu'en 1945 :
http://www.erwanngaucher.com/11012012Le … edia?a=781
Que voit-on ? Que le nombre d'entrées a une forte tendance à la hausse, depuis... Le début des années 90, avant même l'arrivée d'internet, et que ce dernier, justement, ne semble pas inverser la tendance. Plus que "l'effet Hadopi", on a ici la preuve que non, il n'y a pas "d'effet internet" qui tuerait les salles de cinéma. Argument massue, non ?
ps : ce concours interne à de jeux de mots dans les titres est tout simplement magique.
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Oui aux girafes ! http://vimeo.com/4810412
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Les 3 barres de gauche du graphique tout en bas de l’article me laissent un peu perplexe. Si quelqu’un ne fait « aucune dépense », comment fait-on pour répartir sa non-dépense en 18% illicite et 32% licite ?
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Non, ce n'est pas comme ça qu'il faut le lire. 18% des gens qui font du téléchargement illicite et 32% des gens qui ont des usages uniquement licites n'ont aucune dépense.
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C'est affligeant de voir de vieux barbons pareils tenter de donner des leçons sur des questions d'histoire ou de philosophie qu'ils prétendent connaître mais où ils pataugent lamentablement.
La République Française ne définit pas que "la liberté de chacun commence là où s'arrête celle de l'autre" ce qui ne voudrait réellement rien dire du tout, ni même comme on le répète le plus souvent que "la liberté de chacun s'arrête là où commence celle de l'autre"...
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 dit que la liberté de chacun NE s'arrête QUE là où celle de l'autre commence...
Rien ne peut borner la liberté qui doit être infinie sauf à ce qu'elle empiète sur celle d'autrui.
Le propos de la Déclaration des Droits de l'Homme n'est pas de fixer les limites de la liberté, mais de fixer les limites de la loi. Son objet est de déterminer à partir de quel point une loi devient illégitime et n'a plus à être respectée. Les lois de la République ne peuvent pas interdire à quiconque une action si cette action n'est pas effectivement gravement nuisible et attentatoire à la liberté d'autrui.
Donc non, ce n'est pas ça, Monsieur l'"historien", c'est confus et faux.
Et cela est d'une importance capitale, car c'est toute la différence entre l'éthique - qui consiste à préserver le droit pour chacun de rechercher son propre bonheur là où il le souhaite pour autant que cela ne nuise pas aux autres - et la morale qui consiste à imposer à tous des comportements jugés "bons" par rapport à des normes sociales posées par pétition de principe.
La République Française ne se fonde pas sur la morale, elle se fonde sur l'éthique.
Maintenant, le fait de savoir si le fait de télécharger pour son usage privé, un fichier de copie d'une oeuvre constitue ou non une nuisance à l'auteur ne peut pas être tranché aussi facilement. Ce préjudice n'existe que dans la mesure où ce fichier aurait été acheté dans un contexte légal toutes choses égales par ailleurs, ce qui est loin d'être toujours le cas. Les chiffres de fréquentation des salles tendent à montrer que le préjudice est largement imaginaire. En tous les cas très inférieur à celui qui a été causé par la télévision à l'époque de la génération qui prétend aujourd'hui "civiliser l'internet"...
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Et si on regarde un graphe plsu large en gardant la même logique que M. Seydou en 1949 et 1959 on a tipiaké des films sur Internet a haute dose puisque la fréquentation des salles de cinéma a grandement baissé.
Qui a dit que la sociologie et l'économie était compliqué, une hausse = 1 seul facteur de hausse.
Simple non ?
Proud Firefox User
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Je me réveille un peu tard certes mais je tenais à apporter une petite précision sur tous ces raisonnements qui tenteraient de démontrer que le piratage n'a aucun effet sur l'industrie du cinéma.
Il est tout à fait vrai, et Mr Seydoux l'a visiblement oublié, que le piratage n'a aucun effet sur la fréquentation des salles, celle-ci étant même en forte hausse depuis plusieurs années. En revanche, le marché de la vidéo n'a cessé de chuter depuis l’avènement du net, sans jamais que cette baisse ne soit compensée par le marché de la VOD ou toute autre offre de téléchargement légale.
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parce que la VOD c'est de la merde ? avec une offre trop pauvre, trop chère, trop contraignante.
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