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Ayerdhal: «Le droit d?auteur est inaliénable»
Ayerdhal, écrivain de thriller et de science-fiction, explique la pétition qui dénonce la proposition de loi sur l?exploitation numérique des ?uvres indisponibles du XXe siècle.
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Au contraire, il remet en cause la propriété intellectuelle de l’ouvrage, qui devient une propriété nationale dont on confie l’usage commercial à l’éditeur.
Ca me rappelle quand les bateaux, arrivant au port d'Alexandrie, se faisaient fouiller.
Tout ouvrage trouvé sur le bateau était amené à la Grande Bibliothèque et on refilait une copie de l'ouvrage au propriétaire du bateau.
O tempora o mores
Dernière modification par swedish chief (23-02-2012 14:45:30)
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Malheureusement, un sursaut très réaliste : à première vue, le propriétaire n'est en apparence plus l'auteur, qui semble souvent totalement dépossédé de son œuvre, mais l'éditeur.
Au point qu'on puisse douter de la valeur réelle des contrats de cession de droits établis, puisqu'ils semblent transférer systématiquement tout les droits cessibles à l'exploitant commercial, sans que l'auteur initial ne puisse même plus faire valoir des droits pourtant inaliénables.
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Tout à fait d'accord avec Eyerdhal , il y a tentative d'accaparement des oeuvres par les éditeurs. Ce qui rejoint les tentatives de s'accaparer certaines fonctions d'échanges sur Internet (twitter facedebouc etc..). Au début de Gallactica(BNF) j 'ai bien essayé d'obtenir des oeuvres (surtout des documents scientifiques) , le temps de chargement était rédhibitoire
, et les documents parfois illisibles (des incapables). Donc confier ce travail à la BNF serait de l 'argent fichu en l'air! Si Ayerdhal et ses copains se chargent d'une mise en numérique de leurs oeuvres ce sera bien fait (.doc,.pdf.,.ebup,.mobi,.html) que tout le monde pourra lire moyennement une contribution raisonnable et ciblée.
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Ce qui est fort, c'est que le tout sera confiée à une société en principe privée, mais financée par le public pour numériser les livres à la demande des éditeurs. Ce qui veut dire que nos impôts financeront un site pirate volant les auteurs pour engraisser les éditeurs (et, on imagine, pas les petits). Socialiser les coûts et privatiser les profits, comme ils disent.
Et pour ceux qui ne jurent que par le tout gratuit : Ici, ce sera payant, sans que l'auteur touche un centime. Par contre, si l'auteur veut mettre lui-même ses anciens textes à libre disposition, soit cela lui sera interdit, soit il risque 3 ans de gnouffe et 300 000 euros. De quoi punir à la hauteur ce dangereux criminel qui s'imagine pouvoir disposer de ses créations. De facto, l'auteur est donc devenu moins qu'un esclave, qui lui, a au moins le droit d'être nourri…
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