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Ecrans.fr

Administrateur

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«Sarkozy nous bombarde»

«Sarkozy nous bombarde»

L'omniprésence du président dans les médias est le résultat d'une stratégie pensée dans ses moindes détails. Des journalistes témoignent du rythme d?enfer imposé par le Président.

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neo

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Re : «Sarkozy nous bombarde»

franchement, vous êtes des "gros"flemmards, vous les journalistes .pour une fois qu'un président bouge ! et pourtant j'ai pas voter pour lui mais aujourd'hui il force l'admiration et son intervention d'hier soir a été très convaincante même s'il y avait, de temps en temps des relents de démagogie.... Allez bougez vous le c...l !!!!!

sowhat

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Re : «Sarkozy nous bombarde»

la plupart des journalistes ont toujours été à la botte de sarko je ne vois pas de quoi ils se plaignent, si leur métier devient difficle ils n'ont qu'à demandé à être rattachés aux regimes spéciales de retraite...

bolovar

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Re : «Sarkozy nous bombarde»

La première lecture donne effectivement l'impression d'entendre de gros flemmards ... je ne comprends même pas comment un journaliste peut avoir envie d'écrire cela de la part de ses confrères ...

Après, si réellement le rythme du Président est impossible à tenir par les journalistes, va peut-être falloir embaucher quelques nouveaux journalistes pour les aider à encaisser la charge de travail, non ?

Il est bien ce Président, il va créer des emplois !!!

A_

Habitué

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Re : «Sarkozy nous bombarde»

c'est la première fois que je vois des journalistes reconnaître travailler sans réfléchir, sans sens critique et donc dans la plus totale incompétence.

troublemaker

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Re : «Sarkozy nous bombarde»

Il y quelque chose d’exaspérant dans votre article. Les journalistes se plaindraient, donc, de subir l’actualité, faite à 99,99% de Sarkozy ?
Etrange. Quand je ne veux pas entendre parler de Sarkozy, pour ma part, je zappe. Comment fais-je, moi qui suis infoactuphage ? Je vous assure, j’y arrive. Alors certes, c’est votre métier à vous les journaleux. Mais pour ne pas vous faire taxer de pisse-copie, je vous recommande de suivre l’exemple de ce courageux journaliste de France3…Quand il n’y a pas d’actualité, on se tait.
Sarkozy est devenu le « marronnier » de l’année, par comparaison aux « marronniers » de l’été (les départs en vacances, les contrôles radars avec variante hélicoptère ou vedette rapide, la météo déglinguée, les secours du PGHM en montagne, les descentes de la BAC dans les téci (copyright « Le Droit de Savoir »), la surveillance des feux de forêt, la rentrée scolaire …).
Ce qui m’exaspère aussi, c’est que les journalistes n’ont aujourd’hui plus aucune répartie. Les ministres et le président se répandent dans les médias, multiplient les faux-pas, les mensonges, les déclarations oiseuses et à chaque fois, je postillonne sur ma TV « mais pourquoi  le journaliste ne dit rien ? pourquoi ne le contredit-il pas ? mais pourquoi ne lui met-il pas ses contradictions sous le nez ?… » Blablabla. Je m’époumonne pour rien contre ma télé qui ne comprend plus rien à ce déballage médiatique. On ne parle plus de ce qui fâche. On occulte. On efface. On ment par omission.. Il n’y a plus de contradicteur. Les rédactions sont gelées, les journalistes de talent etouffés voire écartés. On trompe donc les français, mais pas moi.
Mais il y a pire :
Une anecdote : l’affaire du « gommage » des bourrelets de Sarkozy dans Paris-Match. Tout le monde s’en fout de savoit s’il a des bourrelets ou pas. Le problème n’est pas la. Mais Sarkozy veut donner une image dynamique de sportif qui s’entretient. Très bien. Mais le faste de la république, l’âge, tout ça ne l’aide pas. On le comprend tout-à-fait. Donc je n’en ferais pas les choux gras de ses kilos en trop. On en a tous. Mais ce qui attire l’attention, c’est le fait qu’on veuille le cacher, par ce « gommage ». Pourquoi ?
Venant de  Sarkozy on peut comprendre qu’il tienne à préserver son image, c’est son droit, sauf que tout de même…il a promis de ne pas mentir aux français. Cela ne veut pas dire non plus qu’on souhaite que le porte-parole de l’Elysée nous publie tous les jours la pesée du président ! En fait on s’en fout. Je préfère qu’il soit sincère sur l’Iran et nous raconte en revanche qu’il a des tablettes de chocolat sur le bide et non dedans (il paraît que c’est son point faible, mais c’est le seul, hein, car Sarkozy n’a pas de point faible !).
Venant par contre de l’hebdomadaire dans lequel Sarkozy a récemment fait le ménage suite à la publication malencontreuse d’une photo compromettante, cela suscite l’inquiétude …Cela voudrait dire que Paris Match aurait anticipé sur une éventuelle réaction [surement colérique] de l’intéressé et s’est mis à l’abri en occultant de son propre chef quelques bourrelets disgrâcieux ?
Un  peu comme ce quotidien (Le Parisien si je ne m’abuse) qui a jugé que le non-vote de Cecilia était un non-évènement qui ne méritait pas d’ête publié, alors qu’on serine à tout-va que le vote est un devoir citoyen et que le mari nouvellement élu de la dite-Cecilia exhortait au devoirs républicains...
Mais c’est terrible ! Nous en sommes à l’auto-censure !
En fait, Sarkozy imite bel et bien Berlusconi et Bush et (on connaît la fin du premier, quand au second on peut l’imaginer…) Il phagocyte et manipule les médias à son profit et usage exclusifs, il ne fait pas l’actualité, il l’organise quand cela l’arrange (c'est-à-dire tout le temps), comme cela l’arrange (pour être à son avantage), sur ce qui l’arrange (sa fonction le lui permet plus que tout autre). Tout est effectivement pensé, pesé, soupesé, réfléchi, tourné et retourné dans tous les sens. Il se reconvertira peut-être dans la communication, il y a de l’avenir. En politique il a atteint son objectif, mais n’a aucune chance de combler les vœux des français.
Il est grand temps ,que les journalistes se réveillent et se rebiffent, avant d’être définitivement déconsidérés et remplacés par Internet, les blogs journalistiques indépendants (Schneidermann, Moreira, John Paul Lepers…tous virés des rédactions…)

Il fait beau en Lorraine

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Inscription : 22-09-2007

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Re : «Sarkozy nous bombarde»

Ca me semble plutôt sain et intéressant qu'un journaliste s'interroge sur le sens de son métier et la distance à maintenir par rapport à son sujet.

Je pense que si les journalistes ne perdent pas de vue les valeurs et les missions de leur métier, la concurrence - apparente - des bloggeurs ne peut relever que de l'effet de mode (auquel sacrifient volontiers les médias d'actualité, pour l'heure).