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Le livre numérique, MOTif d?études
L?Observatoire du livre et de l?écrit en Ile-de-France se penche sur l?offre légale et illégale.
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Comment peut on mesurer la croissance d'un marché qui n'existait pas avant? C'est bien beau de dire que la vente en ligne de livres électroniques par Apple est en croissance de 400000%, mais quelle est la base de comparaison, sachant que l'année dernière Apple n'occupait pas ce marché. J'ai de gros doutes sur la signification de ce genre de chiffres.
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Seulement 18% de différence, alors que le coût du support physique et de la reproduction sont nuls, et qu'il n'y a pas possibilité de revente ou de prêt derrière...
Le prix que je suis prête à payer pour un livre électronique, c'est le même que pour un livre de poche : si je n'ai pas un bel objet à ranger dans ma bibliothèque, je ne vois aucune raison de payer le prix fort.
Le jour où ceux qui vendent des produits culturels au format numérique comprendront que les acheteurs ne veulent pas payer le même prix s'ils n'ont pas de support physique, il y aura peut-être un marché digne de ce nom. En attendant, je vais continuer à acheter du papier.
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Le but de l'industrie du livre, comme celle de toute industrie, est de faire le maximum d'argent en enfumant (pardon, en "communiquant") le public. Croire que les industries font preuve de courtoisie ou qu'elles se sentent "devoir" quelque chose à leur public, est d'une grande naïveté.
Alors peu importe le cout réel d'un livre électronique. Tant qu'ils peuvent les vendre au prix le plus élevé possible, cela fera autant de marge à engranger et fera du bien à leur trésorerie.
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