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Zelnik: faire du légal un tube
Le PDG de Naïve est chargé de réfléchir aux moyens d?améliorer l?offre payante sur le Net.
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Ce qui me frappe depuis le début de cette bataille sur les téléchargements illégaux, c'est la réticence des producteurs à avoir une démarche "commerciale" face aux techniques nouvelles : le prix d'une chanson reste de 0,99 €. IL semble y avoir entente entre les diffuseurs pour vendre le téléchargement des albums à 9,99€.
Les offres "légales" sont peu attractives pour l'instant.
Pourquoi refuser le forfait téléchargement mensuel ou annuel à l'utilisateur final?
Il est vraisemblable que l'accès aux informations de qualité sera de plus en plus souvent payant. Jusqu'à quand les podcasts gratuits notamment ?
La justice française va comme l'état Chinois se mettre à pourchasser les internautes, scruter les flux, transformer Orange, Yahoo et autres hotmail, en douaniers.
On utilise des méthodes de lutte contre le grand banditisme pour attraper des voleurs de pommes.
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En 2004, P. Zelnik est interrogé à propos de la fusion Sony-BMG (dont il est un farouche opposant):
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La fusion devrait mobiliser les consommateurs, pas le président de Naïve?
Si, parce que nous subissons nous aussi la crise du disque, qui est elle-même le résultat de ces fusions et non pas uniquement celui du piratage.
Ce n'est pas ce que disent les majors!
Bien sûr, mais les difficultés de notre profession sont avant tout liées au poids écrasant pris par le marketing, au détriment du culturel. Cette dérive a commencé à la fin des années 1990 lorsque le marketing a commencé à supplanter la création. Les méthodes industrielles ont triomphé: les dépenses de marketing ont doublé. Elles dépassent aujourd'hui les investissements en production, ce qui, dans une entreprise culturelle, est une aberration.
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Extrait de :
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/paruti … de_cd.html
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