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Sos Hadopi, appuyez sur le bouton
Le lancement d?une plateforme d?aide juridique aux internautes et présentée sans détour comme « réponse légale aux ?dérives? de la Hadopi » est imminent.
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En même temps arrivé sur une page 404 en ce qui concerne HADOPI c'est évident en fait.
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erreur 404, c'est un complot ! l'hadopi a frappé ! au secours !
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Ah, zut, zut, zut ! Problème de cache apparemment (apparemment...)
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Heureusement qu'ils sont incompétents, sinon, ils seraient vraiment dangereux...
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Moi ce qui me fait halluciné c'est qu'a partir d'un texte de loi bancale ("usine à gaz"), on arrive à monter un "business". Enfin un recyclage fort à propos pour ces messieurs.
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Le logiciel malproprement nommé "de sécurisation" est un mouchard pire que Big Brother.
La HADOPI a diffusé un document à ne pas diffuser intitulé:
"Consultation publique de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet"
et sous-titré:
"Projet de spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation".
Cette consultation est tellement publique qu'elle n'est communiquée qu'à ceux qui en font la demande en montrant patte blanche.
Chaque page du document est barrée en diagonale de la mention en grisé clair: "Confidentiel - Ne pas diffuser".
C'est le site numerama qui a levé le lièvre.
http://www.numerama.com/magazine/16363- … ation.html
Dans ce document que j'ai épluché, on peut lire:
- Que tout sera filtré.
- Que le logiciel classera des entités (protocoles, mots-clés, applications, oeuvres, etc.) dans des listes blanches (ce qui est autorisé par la HADOPI), noires (ce qui est interdit) et grises (ce qui est douteux ou suspect). Si vous avez appris qu'en droit il y a ce qui est explicitement interdit par la loi, le reste étant par défaut autorisé, il faut oublier tout ça.
- Que certains gestes parmi les plus anodins seront consignés dans deux journaux (fichiers de logs en jargon), l'un en clair, l'autre chiffré.
- Que ces journaux seront stockés sur NOS machines, pour prouver notre innocence si l'on est accusé de négligence suite à un délit de contrefaçon qui a peut-être été commis en utilisant une adresse IP qui pourrait être, ou ne pas être, la nôtre.
- Que les données devront être conservées un an.
- Que Monsieur Michel Riguidel, professeur retraité émérite et architecte du projet, envisage froidement de mettre ce programme dans notre boîtier de connection, ou au coeur du système d'exploitation.
Big Brother, selon George Orwell, enregistre les faits et gestes de la population sur un énorme ordinateur.
La trouvaille de Monsieur Riguidel, ce sont des millions de Little Brother embarqués dans chaque machine.
Avec ce chantage ignoble: si tu ne mets pas ce merdiciel dans ta bécane, tu risques une prune de 1500 euros.
La présomption d'innocence est plus que jamais ignorée.
Au siècle dernier, il fallait une décision de justice pour surveiller une ligne.
Ce que veut le pouvoir actuel, c'est une surveillance systématique de TOUTES nos lignes.
On comprend pourquoi cette consultation publique, comme ils osent le dire, est si confidentielle.
Alors, désinformation Monsieur Walter?
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Et sinon que dire de l'analyse juridique développée par la quadrature du net;
http://www.laquadrature.net/fr/hadopi-meme-pas-peur
et relevée par pcinpact; http://www.pcinpact.com/actu/news/59170 … erisee.htm
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L’initiative citoyenne rappelle que depuis Hadopi 2, « il appartiendra à l’accusation de prouver l’infraction d’absence de sécurisation de l’accès internet, puni par une contravention de cinquième classe pour négligence caractérisée. En d’autres termes, ce sera au parquet d’apporter des preuves que l’internaute pris dans les filets de Trident Media Guard n’avait pas mis en œuvre un quelconque moyen de sécurisation ».C’est à ce stade que le billet lumineux de la Quadrature du Net mérite une attention encore plus grande. Elle montre, selon l’expression de l’initiative, comment le serpent se mord vicieusement la queue.
......
Pour envoyer un avertissement, l’Hadopi doit demander aux FAI les coordonnées des abonnés dont l’adresse IP a été repérée par la société TMG. Depuis le décret du 26 juillet 2010 relatif à la procédure, l’article R331-37 du Code de la propriété intellectuelle impose aux FAI de communiquer les données nominatives d’un abonnement qui « a été utilisé à des fins de » contrefaçon.
Ce petit bout de phrase est fondamental. « Partout ailleurs, dans les lois Hadopi 1 et Hadopi 2, dans les décrets d’application (….) lorsqu’une éventuelle infraction est mentionnée, elle est toujours bien qualifiée de « susceptible ». Implicitement, cette infraction ne devient avérée que lorsqu’une décision de justice l’a établie ». CQFD.
Résultat ? « La loi pénale étant d’interprétation stricte, l’article R331-7 CPI ne peut être compris que comme obligeant les FAI à fournir à l’Hadopi les coordonnées d’un abonné qu’une fois qu’il aura été établi qu’une contrefaçon avait eu lieu et l’implication de l’accès Internet d’une personne particulière ». Ouille.
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Et sinon que dire de l'analyse juridique développée par la quadrature du net;
http://www.laquadrature.net/fr/hadopi-meme-pas-peur
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mon passage préféré :
L’existence de logiciels de sécurisation labellisés ne remettrait pas en cause l’envoi d’avertissements, recommandant pourtant justement l’utilisation d’un moyen de sécurisation.
Heureusement qu'on a "prouvé" récemment qui était preums entre la poule et l'oeuf (merci de ne pas me quoter Wikipedia & co, je sais que c'est pas réglé depuis les articles de juillet...) sinon l'Hadopi aurait accusé les deux pour entente illicite et contrefaçon
Dernière modification par gégé (07-09-2010 14:12:00)
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Hadopi, un ramassis de crapules cupides et incompétentes. Une belle bande de trous du culs, pardon, la bande à ... http://www.google.fr/search?hl=&q=trous … 1&ie=UTF-8
L'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu.
Paul Valery
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« L’institution s’est particulièrement émue de la désignation de ce même logiciel de sécurisation par le terme de « spyware », un rapprochement qu’elle estime « tendancieux et inexact ». »
Si vraiment ils n'aiment pas le détournement de termes, commençons par arrêter de qualifier de « piratage » l'acte de copie illégale, car j'ai jamais vu un de ces « pirates » avec un couteau entre les dents...
"Des scientifiques et des savants du monde entier, se sont réunis pendant des mois et des mois pour dresser un constat, c’est le constat qui est accablant, le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète. Ça c’est un constat."
— Nicolas Sarkozy, le 24 septembre 2009.
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Ils s'émeuvent d'être qualifiés de spyware mais cette bande de bureaucrates grisonnants ne savent même pas ce qu'est un spyware, tout ce qu'ils savent c'est que c'est péjoratif !
Et quoi de plus drôle que de les voir critiquer une manœuvre mercantile de la part de Sos-Hadopi... parce qu'Hadopi à la base n'a pas vocation de rapporter de l'o$€i££€ bien entendu !
Et c'est pas comme si un des fondateurs de ce service avait été mis sur la paille pour ses divergences d'opinion à cause de pressions du gouvernement...
Bref, on n'a pas fini de rire avec Hadopi ! Confier un tel projet, nécessitant des compétences techniques en informatique et télécom, à ces dinosaures ne sachant pas différencier un firewall et une suite bureautique c'est un peu comme refiler un échiquier à un nourrisson.. après quelques balbutiements on déplace des choses mais sans aucune cohérence..
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