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Le test de Milgram a été intitulé "La banalité du mal". On aurait tout aussi bien et peut-être mieux fait de l'intituler "jusqu'où peut aller la lâcheté".
Quant au principe de l'émission, j'ai des doutes sur l'objectif réel du producteur et du concepteur. Etait-il nécessaire d'humilier ainsi les participants, même s'ils étaient volontaires après tout. Car je ne trouve pas d'autre qualificatif qu'humiliation de faire croire à des hommes et des femmes, même volontaires, qu'ils participent à une séance de torture sur d'autres humains.
A mon avis, le service public audio visuel se lance dans la course à l'audience après avois perdu ses recettes publicitaires.
Si cette émission doit être diffusée, je ne la regarderai pas !
Cet article m'amène à penser que c'est peut-être dans cette optique qu'il faut placer la plupart de ceux que l'on a appelé entre 1940 et 1944, les "collaborateurs".
Cette pensée n'a pas pour objet de les excuser mais d'essayer de comprendre leur démarche. De plus, comme pour certains Allemands à partir de 1936, elle ne peut pas expliquer le comportement de certains, en particuliers ceux qui, de sang froid et en toute connaissance de cause, ont relayé l'idéologie nazie.
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