> "Nintendo a vendu 6 millions de DS en 11 mois aux Etats-Unis. Et la Wii y est toujours en rupture de stock."

La Wii est également en rupture en Angleterre.

Quel est l'intérêt de masquer une information (un texte s'avère tout aussi efficace) par de la technologie ? Entrons-nous dans l'époque des analphabètes ?

@pascal colomb> "Car enfin, est-on plus heureux avec un nouveau joujou dès qu'il sort? NON!"

Alors frustré ?
Las d'être hors de la citée et de ne pas en avoir le précieux sésame ?
Quel dommage... (schniark schniark schniark... ah, c'est encore meilleur ainsi)

Kiforever> liée au "Buzz"

Dans l'univers du jeu vidéo, les possesseurs de console sont souvent des acharnés, adeptes (voire fanatiques) d'une marque. L'identification à la tribus par des éléments environnementaux (même virtuels) est recherchée. Je pense au contraire que ce type d'offre en ligne va aliéner, encore plus, les plus fragiles.

L'état parvient à ficher toutes nos consommations médicales.
Les banques parviennent à ficher toutes nos transactions bancaires.
Les polices municipales parviennent à ficher nos déplacements vidéo surveillés.

Pourquoi ne pas ficher tous les droits (d'écoute, de visualisation, de lecture) acquis par chaque personne et ainsi lui permettre d'en jouir sans limitation de support ?

J'ai acquis les droits d'écoute de la chanson X (suite à l'achat d'un vinyl en 1969). Je peux l'écouter à partir d'une K7 audio dans mon auto, la télécharger sur mon micro au boulot, la mettre sur mon MP3 pour mon jogging, la graver sur un CD de compil pour ma prochaine boum, la diffuser en WiFi dans mon appartement pour l'écouter sur ma PSP, imprimer les paroles pour tapisser mon couloir, peindre mes toilettes avec les partitions pour siffler l'air lorsque... bref, vous avez compris l'idée.

Pour contrôler, ce n'est pas compliqué.
On arrête un automobiliste et on consulte le fichier pour tous les enregistrements présents dans son auto (et on en profite pour savoir s'il a un permis et on lui propose un petit alcootest).
On arrête le jogger et on consulte le fichier pour savoir si tous les titres de son MP3 sont en sa possession (et on en profite pour savoir s'il a des papiers).
Etc.

(ne pas prendre les exemples au premier dégré ; ne pas manger)

"Une performance exceptionnelle dans le monde du jeu vidéo"
- Une performance exceptionnel tous produits culturels confondus (livre, film, jeu vidéo).

"Microsoft ne peut espérer renouveler chaque trimestre."
- Personne ne peut envisager renouveler cet exploit, sauf Microsoft.

Microsoft et Nintendo tirent très bien leur épingle du jeu (vidéo). Le seul pour lequel on peut légitimement se faire des cheveux blancs c'est Sony avec sa très décevante PS3.

A_> "vous restez agripper égoïstement à votre porte-monnaie."
Est-ce que je conteste le salaire qui vous est versé ?
Ou la valeur de votre travail (si vous en avez un) ?
Que restera-t-il de la culture si les auteurs n'ont pas de revenus ? Rien.
Décidément, réflexion et consumérisme ne font pas bon ménage.
Là, j'abandonne...

A_> "un médecin ne vas pas toucher à vie des droits d'auteurs (sur) un travail fait 70 ans avant"

Un médecin en touche pas seulement 5% de l'acte facturé...

Pour donner une idée, il me faut de l'ordre de 9 mois pour pondre un ouvrage (dont 3 liés à la démarche exploratoires et 6 à l'écriture). J'y passe mes week-ends et tout mon temps libre. Je bosse "normalement" à coté pour subvenir au quotidien. La vente de l'ouvrage en question me rapportera en moyenne de 2500 à 3000€ la première année (effet de nouveauté), puis pas grand chose (100€ au trimestre et rapidement plus rien). Il n'y a pas matière à s'engraisser à outrance sur le dos des lecteurs... De plus, les ouvrages (enregistrés à la BNF) sont disponibles dans les collections des bibliothèques (pour lesquelles je ne perçoit rien du tout => ce que je trouve anormal du fais des abonnements facturés). Je pense que 50 ans à date d'édition est un compromis honnête pour l'ensemble des parties.

Florys> "Et surtout d'un auteur à un autre : que nous ayons toujours de l'inspiration"

Merci beaucoup. Je n'aurais pas su mieux l'exprimer et vous souhaite également d'être prolixe (dans le bon sens du terme).

Piedo> "ces deux titres sonneront moins bien que le disque... Et il n'y a rien à y faire. Après l'uniformisation des productions, celle des oreilles ?"

Je trouve ce raccourcis un peu facile car rien n'interdit sur une plate-forme de téléchargement d'acquérir un album complet (moins cher que les chansons au détail). Toutefois, n'étant pas de votre avis, laissez moi la liberté de n'acheter que ce que je souhaite écouter.

Le droits fixent le monopole d'auteur à 70 ans après la mort de l'auteur avec des années supplémentaires de compensation pour les périodes de guerre ou d'occupation (pendant lesquelles l'oeuvre n'a pu être exploité). Ce qui nous emmène gentiment à 94 ans après la disparition de l'auteur dans certain cas. Cela est abusif. Je trouve que 50 ans à date de première édition est amplement suffisant (pratique de certains pays). A ce jour, tout ce qui serait antérieur à 1957 serait libre de droits d'exploitation. Alors qu'en pratique en France, il s'agit de 1913.
Je pense qu'à notre époque, il est indispensable que l'état se dote d'un catalogue (au même titre que la BNF) des oeuvres gratuites avec possibilité de téléchargement gratuit. Il est inadmissible d'enfermer (ou de retirer de la circulation) ces oeuvres sous prétexte de perception de droits d'entrées (musées) ou de téléchargement (INA).

"Cap Gemini à conclure que ça n’est pas la chasse au téléchargement illégal qui sauvera le marché de la musique en Angleterre, mais le fait de proposer des offres groupées (bundle) qui satisfassent le consommateur."

=> En gros, il faut instaurer la vente liée pour faire d'avantage de bénéfice...
Hors cette pratique qui consiste à regrouper dans un lot ne comportant qu'un prix, plusieurs produits sans qu'il ne soit possible de se les procurer séparément est tout simplement illégale et surtout à l'origine de pratiques anti concurrentielles et monopolistiques. Il serait temps que les entreprises d'édition se sortent la tête du sable. Sinon, elles risquent bien de perdre tous leurs artistes. Lesquels peuvent très bien vendre en direct et s'assurer ainsi de meilleurs revenus.
Qu'il est dommage que cette évolution ne concerne que les produits dématérialisés. En effet, c'est avec joie que je verrai disparaitre de la même manière les groupes de la grande distribution qui étouffent les producteurs et s'engraissent grassement sur le dos des consommateurs. Il suffit de comparer la hausse du prix de n'importe quel produit (ex. yaourt) et de le comparer à l'évolution de l'inflation et du cout de ses matières premières (ex. le lait en chute de 20% sur les dernières années) pour comprendre l'étendue de l'escroquerie.

Stupéfiant, tant par la forme que par le fond.
Pour la forme je viens de découvrir des artistes dignes d'intérêt.
Pour le fond, il n'est pas étonnant qu'il soit proposé au public des fictions alarmistes et toujours plus en dehors du cadre de vie usuel : dans le futur, dans la matrice et ailleurs... En effet, nombre d'oeuvres dénonçant ce phénomène de régression vers un totalitarisme de république bananière ne sont, hélàs, plus des fiction... Il est urgent de relire "1984" d'Orwell, "Les mailles du réseau" de Sterling. Lorsque l'on sait que ces livres ont été respectivement écrits en 1948 et 1988 cela fait froid dans le dos.